On y découvre alors la vie d'un couple bobo qui s'attache à une nounou plutôt gentille mais aussi un peu étrange. Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail. 22/08/2016 20:33, Un billet bien tentant ...... "malaise" "glaçant" "dérangeant "prenant"...... Je pense que je devrais aimer...:), Je pense aussi... Mon seul bémol est que quand je l'ai eu fini, il m'a manqué quelque chose, une impression d'incomplet... mais je ne sais pas quoi... peut-être que quand je trouverai, je complèterai mon billet à ce sujet ^^, Alex-Mot-à-Mots « se lire comme un livre implacable sur les rapports de domination et la misère sociale », « [ce] n'est pas un [policier] pourtant, plutôt une fable tragique. Une erreur sans doute, vu ton enthousiasme... J'aime quand ça gratte, et j'ai donc apprécié le malaise de ce roman, son atmosphère sombre que j'ai trouvée réussie. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. Myriam et Louise incarnent deux figures de la maternité, en lien avec l’histoire de la condition de la femme, souvent liée à la condition de porteuse d’enfant (qui fait de cette fonction l’essentiel de sa vie[5]). ne font que s'épaissir au fil de notre rencontre avec ces personnages. par Erik Orsenna. 28/08/2016 12:31. Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à Diacritik et recevoir une notification de parution d’un nouvel article. En bref, un roman aussi dérangeant que prenant. Pour chaque livre sur lequel j'écris un billet, j'attribue une note de plaisir (ou déplaisir) de lecture. K.Viard qui a le rôle de la nounou ; physiquement , elle ne correspond pas au personnage , mais son jeu est excellent . Le roman traite donc de cette catégorisation de la femme comme mère, par la figure de Louise qui devient tout à la fois, en accord avec le rôle donné aux femmes par la société : mère-épouse-ménagère. Il est calibré, bien trop calibré, jamais subversif ou véritablement dérangeant, jusqu’au pathétique dernier chapitre qui boucle gentiment un récit sans surprise. Le roman est considéré comme l'un des plus gros succès de librairie pour un prix Goncourt, avec plus de 500 000 exemplaires vendus l'année de sa parution et un million d'exemplaires atteint, tous formats confondus, à la fin 2019[8]. de l'appartement finit par envahir complètement le lecteur. Un Goncourt fade, pour un roman calibré. Glaçant. Pour voir si tu vas réussir à me le faire ouvrir :p ), titoulematou sur l'argent et le temps, sur la solitude, et surtout, sur toutes ces domestiques, souvent étrangères, plus ou moins bien traitées par leurs patrons choisissant de satisfaire leurs ambitions professionnelles, parfois au détriment de leur vie de famille. Chanson douce est le second roman de Lëila Slimani, après Dans le jardin de l’ogre (2014) et la poursuite d’une exploration romanesque du complexe territoire du féminin. Toutefois il qualifie l'œuvre littéraire d'exceptionnelle et de rafraîchissante dans le genre. Comme l’a expliqué l’auteur en entretien, Chanson douce est la fiction d’un double fait divers : le prénom Louise, celui de son personnage de nounou, lui a été inspiré par Louise Woodward, jeune fille au pair anglaise qui, en 1997, avait tué le bébé d’une famille de médecins américains en le secouant, une affaire qui avait fait grand bruit et fasciné Leïla Slimani (en particulier la défense de l’accusée, axée par ses avocats sur une mise en accusation de la mère, travaillant trop, délaissant son enfant, donc en partie responsable) ; le second est un fait divers new-yorkais, une nounou si parfaite en apparence assassinant soudain, en 2012, les deux enfants d’une famille. Ce faisant, Leïla Slimani interroge un milieu social, faussement conciliant et bobo, profondément condescendant et fermé sur lui-même. Le livre vient d’obtenir le prix Goncourt 2016. Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. Jacqueline Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. Les normes permettaient aux acteurs sociaux de s’approprier le corps des femmes et des enfants, thème ici repris. Car si au début elle apparait comme la perle rare indispensable, petit à petit, le lecteur découvre sa part d'ombre, effrayante, derrière des choses aussi anodines qu'un ongle qui gratte un carreau, une partie de cache-cache ou une carcasse de poulet. 3 – Le film . Certains critiques ont comparé Chanson douce à L’Adversaire et à Claustria, voire à De Sang froid de Truman Capote et même à Simenon et au Genet des Bonnes : on les invite à relire leurs classiques et à rester sobres dans leurs références. Pour L'Express, il peut « se lire comme un livre implacable sur les rapports de domination et la misère sociale »[7]. Il a également remporté en 2017 le grand prix des lectrices de Elle dans la catégorie roman[3]. Il a obtenu, le 3 novembre 2016, le prix Goncourt1 dès le premier tour de scrutin2. = J'ai détesté "Le bébé est mort", c'est de cette façon que s'ouvre "Chanson douce", et grâce à l'écriture tranchante de l'auteur, on a l'impression d'être plongé de force au coeur de cette scène de crime, un peu comme si on se trouvait dans la lumière agressante des flashs d'appareil photo des enquêteurs. Le corps de Louise est invisibilisé, par sa condition de femme comme de nourrice[6]. C hanson douce est le second roman de Lëila Slimani, après Dans le jardin de l’ogre (2014) et la poursuite d’une exploration romanesque du complexe territoire du féminin. Le récit commence sur deux enfants en bas âge assassinés par Louise, leur nounou et la découverte du crime par la mère. 25/08/2016 10:32, Mon collègue avait apprécié mon collègue et je n'avais pas du tout été tentée, ici j'avoue que c'est plus intriguant :), Je trouve qu'il vaut le détour ^^ D'ailleurs j'en reparle d'une certaine façon demain ^^. Une goule, qui volait les souvenirs de ses victimes comme […], La Demoiselle à cœur ouvert, troisième roman chez P.O.L de Lise Charles après La Cattiva (2013) et Comme […]. Elle est la douzième femme en cent-treize ans à remporter ce prix1. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Scarlett Julie L'atmosphère est pesante, de plus en plus étouffante, et le malaise palpable de l'appartement finit par envahir complètement le lecteur. Les personnages ne sont pas manichéens et l'auteur ne tombe pas dans le jugement, elle nous offre des portraits justes et nuancés. ", c'est de cette façon que s'ouvre "Chanson douce", et grâce à. de l'auteur, on a l'impression d'être plongé de force au coeur de cette scène de crime, un peu comme si on se trouvait dans la lumière agressante des flashs d'appareil photo des enquêteurs. ... Mon avis : Il n’y a aucun jugement de valeur sur le comportement des personnages . Le livre vient d’obtenir le prix Goncourt 2016. (Culture Club, 11 décembre 2016). Elle est la douzième femme en cent-treize ans à remporter ce prix[1]. Comme Myriam, avocate aux assises, fascinée par le cas Fourniret à l’origine de sa vocation et en pleine défense d’un criminel dont elle vise à montrer qu’il est aussi une victime, Leïla Slimani décrit plus qu’elle ne juge, elle démonte une intrigue aux conséquences dramatiques mais au crescendo inconscient chez les uns comme chez les autres, sans aucun manichéisme dans la désignation des victimes (tous le sont) et des coupables sinon un ordre social profondément injuste et inégalitaire…, Lisant cette Chanson douce, on reconnaît d’abord un talent certain à Leïla Slimani pour installer une intrigue sans jamais s’appesantir, la première partie du roman est même extrêmement efficace. Chanson douce est le deuxième roman de Leïla Slimani paru le 18 août 2016 aux éditions Gallimard. Si tu aimes les atmosphères pesantes, il est très bon ! D'autres avis : uniquement des avis enthousiastes sur Babelio ICI et un coup de coeur pour Myriam Leroy ICI. Dans tous les cas, il va finir dans ma PAL. Louise m’apparaît comme une victime déterminée dès son enfance et son milieu social à connaître une vie dramatique . Leila Bekti est la mère , très crédible. Mais plus que l'histoire de ce terrible drame annoncé dès les premiers mots, c'est le chemin qui a mené là que nous conte, fait de savoir comment tout va se terminer n'enlève rien à la tension dramatique car. Leurs parents sont divorcéset habitent de part et d'autre de l'Atlantique, ce qui les oblige à prendre lebateau … 22/08/2016 21:39, Je suis très curieuse vis-à-vis de cette auteure, j'aimerais bien découvrir son univers mais j'hésite entre son premier et ce nouveau roman :). Des gestes et des paroles humilient Louise, cette jeune femme si mystérieuse et torturée sous ses dehors parfaits, la menace est là, d’autant plus explicite pour le lecteur que le dénouement est énoncé dès les premières pages du roman : « le bébé est mort » (Adam), Mila ne survivra pas à ses blessures, quant à Louise, « elle n’a pas su mourir. Un Goncourt fade, pour un roman calibré. Louise sera cette « fée », parfaite, « cette nounou irréelle qui a jailli d’un livre pour enfants », celle qui sait à la fois s’occuper des enfants, ranger l’appartement, préparer des dîners excellents pour les amis venant dîner, elle « excelle à devenir à la fois invisible et indispensable », d’abord « une présence intime mais jamais familière ». Les personnages ne sont pas manichéens et l'auteur ne tombe pas dans le jugement, elle nous offre des portraits, . Chanson Douce s’intéresse à la figure importante de la mère et à la notion de maternité en général. Car si au début elle apparait comme la perle rare indispensable, petit à petit, le lecteur découvre sa part d'ombre, effrayante, derrière des choses aussi anodines qu'un ongle qui gratte un carreau, une partie de cache-cache ou une carcasse de poulet. ), Je pense qu'il va plaire à beaucoup de lecteurs qui aiment ce genre et aussi qu'il devrait récolter l'un ou l'autre prix :), Léa Touch Book
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